L'énergie biomasse
Plus d’un foyer sur quatre utilise actuellement du bois de chauffage. C’est dire qu’il a la cote, surtout pendant la saison hivernale. A la fois abordable et accessible, le bois de chauffe suscite toujours autant d’engouement. Cependant, il y a certaines informations utiles à connaitre pour que tout le monde puisse se réchauffer confortablement devant sa chaudière ou son poêle.
Bois durs ou bois mous ?
Il convient d'éviter les bois qui éclatent, notamment le châtaigner, platane et certains résineux. Ce type de bois représente certains dangers. Parmi ceux-ci, il y la projection d’étincelles, un dépôt excessif de créosotes (substance inflammable provoquant des feux de cheminée, voire une intoxication par monoxyde de carbone). En gros, il y a deux catégories d’essence de bois de chauffe, les bois durs et les bois mous. Les bois durs (charme, olivier, chêne, frêne, érable, pommier) se caractérisent par leur durée de combustion et un bon rendement. Par contre, les bois mous (épicéa, sapin, bouleau, peuplier, cèdre) brûlent rapidement avec un pouvoir calorifique faible, mais adéquat pour allumer le feu.
A savoir sur le bois de chauffage
Un stère équivaut un mètre cube de bois et une corde vaut 3.62 stères. Le taux d’humidité est aussi à prendre en considération. Les bois déchiquetés et les bûches doivent être commercialisés à un seuil de 20% d’humidité. Les granulés eux doivent être livrés sous 10% d’humidité. Plus un bois de chauffage a un taux d’humidité bas, meilleur est son rendement. Les bois qui ont séché moins de 5 mois sont à éviter. Ils peuvent contenir plus de la moitié de leur poids en eau. De plus, un bois humide engendre des fumées, avec tous les désagréments qui les accompagnent.